Gestion différenciée pour l’entretien des espaces verts professionnels

La gestion des espaces verts dans un cadre professionnel requiert des solutions adaptées et respectueuses de l’environnement. Samsic, en tant qu’entreprise spécialisée dans l’entretien des espaces verts, met en œuvre des pratiques innovantes et durables pour répondre aux besoins écologiques et économiques des entreprises. L’une de ces pratiques est la gestion différenciée des espaces verts, une approche qui permet d‘adapter l’entretien à la nature et à l’utilisation spécifique de chaque espace, tout en minimisant l’impact environnemental.

Définition de la gestion différenciée des espaces verts

La gestion différenciée (GD) des espaces verts, parfois appelée gestion raisonnée ou gestion durable, est une stratégie qui consiste à adapter les méthodes d’entretien en fonction des caractéristiques spécifiques de chaque site. Cette approche vise à maintenir les espaces verts autant que nécessaire, mais aussi peu que possible, afin de préserver la biodiversité et réduire l’utilisation de produits phytosanitaires. Elle repose sur une analyse détaillée des espaces à entretenir, prenant en compte leur localisation, leur fréquentation et les espèces végétales et animales présentes.

Le plan de gestion différenciée : une démarche structurée

Pour mettre en place une gestion différenciée efficace, il est essentiel de suivre un plan structuré. Ce plan de gestion différenciée (ou plan de gestion durable) commence par un inventaire exhaustif des espaces verts, décrivant leur configuration et les espèces présentes. Ensuite, ces espaces sont classés selon un code qualité d’entretien qui définit le niveau d’intervention requis.

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Inventaire et classification des espaces verts

Cette étape permet de connaître précisément la nature de chaque espace : est-il urbain ou rural ? Quelles sont les espèces végétales et animales présentes ? Une fois l’inventaire réalisé, les espaces verts sont classés en 5 catégories selon le code qualité d’entretien suivant :

  • Catégorie 1 : les espaces verts qui demandent le plus d’entretien (quotidien, hebdomadaire)
  • Catégorie 2 : les espaces verts composés d’arbustes et plantes taillés deux fois par an
  • Catégorie 3 : les espaces verts composés d’arbustes indigènes plutôt libres taillés une fois par an
  • Catégorie 4 : les espaces verts qui nécessitent peu d’entretien
  • Catégorie 5 : les espaces verts libres faisant place à la nature

Ce classement détermine la fréquence et le type d’interventions nécessaires, allant d’un entretien très soigné pour les espaces les plus exigeants, à un entretien très limité pour les zones naturelles.

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Techniques de gestion différenciée naturelles

La gestion différenciée privilégie l’utilisation de techniques d’entretien durables et respectueuses de l’environnement. Depuis l’interdiction des produits phytosanitaires par la Loi Labbé en 2017, des méthodes alternatives comme le désherbage mécanique, thermique ou manuel sont mises en œuvre. Le paillage, l’engazonnement et l’accueil de la végétation spontanée sont également encouragés pour limiter les besoins en désherbage et favoriser la biodiversité.

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Spécificités pour les parkings et zones d’activités économiques

Les parkings et les Parcs d’Activités Economiques (PAE) représentent des défis particuliers en matière de gestion des espaces verts. Ces zones, souvent fortement minéralisées, nécessitent des solutions spécifiques pour intégrer la nature et protéger la biodiversité.

Pour les parkings, des techniques comme l’enherbement et l’utilisation de dalles alvéolées peuvent être mises en place. L’enherbement consiste à implanter des plantes herbacées qui seront contrôlées par tonte ou fauchage, réduisant ainsi l’utilisation de pesticides. Les dalles alvéolées permettent à la végétation de se développer tout en supportant le passage des véhicules, limitant ainsi les besoins en entretien. De plus, l’utilisation de revêtements perméables pour les surfaces de stationnement aide à prévenir les inondations en favorisant l’infiltration des eaux pluviales.

 

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Les PAE, véritables “villes dans la ville”, nécessitent une gestion différenciée pour leurs espaces extérieurs. Un inventaire précis et un diagnostic de l’utilisation des parcelles permettent de hiérarchiser les interventions. Les prairies de fauche et les zones de nature spontanée sont des solutions économiquement avantageuses et écologiquement bénéfiques pour les terrains en attente d’affectation ou les parties moins visibles. L’intégration paysagère, la création de corridors écologiques et l’aménagement de zones humides sont des pratiques recommandées pour renforcer le maillage écologique et améliorer la qualité des espaces verts.

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Conditions de déploiement d’une gestion différenciée des espaces verts réussie

La mise en œuvre de la gestion différenciée nécessite une collaboration étroite entre les agents d’espaces verts et les responsables des sites à entretenir. Le cahier des charges et le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) des espaces verts doivent intégrer les principes de la gestion différenciée, précisant les méthodes et les fréquences d’intervention pour chaque catégorie d’espace vert. Cette documentation permet d’assurer une gestion cohérente et durable des espaces verts, en alignant les pratiques d’entretien avec les objectifs écologiques et économiques de l’entreprise.

Les agents d’entretien des espaces verts jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de la gestion différenciée. Ils doivent être formés aux techniques de gestion naturelles et aux spécificités des différents espaces à entretenir. Leur expertise permet d’adapter les interventions en fonction des besoins écologiques de chaque site, tout en optimisant les ressources et en minimisant l’impact environnemental. L’implication des agents est essentielle pour garantir la réussite de la gestion différenciée et contribuer à la préservation de la biodiversité dans les espaces professionnels.